30 janvier 2013
I - Le poète épique pleure le poète lyrique
égaré dans la jungle chasse la lune le jour les moustiques
du cœur qui l'obsèdent parcourt les foules couteau à la main
hagard fixe hagard l'inconnu des feuillages le jour se lève
erre sauvage c'est le poète échevelé chasse sans trêves les
mouches ou autres rêves-pigeons qui le cernent craint la nuit
le chaud l'humide et le bruit et le vent qui rongent ses
mains rien à dire rien à cacher à sa solitude même à la
veille de sa mort rien à garder de ses aventures aux
portes des cœurs se perd dans tous les labyrinthes
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